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Madâ’in Sâlih, la fabuleuse cité cachée d’Arabie Saoudite

Crédits : Wikipédia
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L’Arabie Saoudite est un pays que l’on peut penser très fermé. En effet, il ne s’agit pas d’une destination touristique très répandue et appréciée. De plus, le pays se trouve dans un climat géopolitique qui n’est pas des plus rassurants. En bref, rien qui ne donne réellement envie de s’y aventurer ! Pourtant, l’Arabie saoudite réserve de très belles surprises qui sont pour la plupart méconnues. Parmi elles, il y a Madâ’in Sâlih. Celle-ci se trouve non loin de Al-‘Ula, une ancienne cité qui possède les mêmes caractéristiques que Pétra en Jordanie. Or, cette dernière est bien connue, car on y trouve l’une des sept nouvelles merveilles du monde. Le peuple qui habitait cette cité se nommait les « Thamouds ». Nous vous emmenons dans ces lieux où le temps semble s’être arrêté.

Madâ’in Sâlih, l’ancienne cité maudite

Située à une vingtaine de kilomètres de l’oasis Al-‘Ula (dont nous parlons dans la seconde partie de cet article), Madâ’in Sâlih abrite le site archéologique du nom de Hégra ou al-Hijr. Il s’agit de vestiges des Nabatéens, une ancienne civilisation arabe qui vivait pendant l’Antiquité et dont la principale activité était le commerce. C’est cette même civilisation qui a construit et vécu à Pétra, le fameux site jordanien qui attire chaque année des millions de touristes. La légende dit que Madâ’in Sâlih est maudite, c’est d’ailleurs pour cela que la cité a été si longtemps abandonnée et qu’elle est encore aujourd’hui peu visitée par les locaux. En effet, des versets du coran indiquaient que les Thamouds, les habitants de cette cité, ont été punis pour avoir tué par une chamelle envoyée par un prophète comme signe de dieu.

Madâ'in Sâlih
Crédits : Wikimedia Commons

Le site archéologique a été redécouvert au XIXe siècle par des explorateurs européens, dont Jean-Louis Burkhardt qui découvrit également Pétra en Jordanie. Aujourd’hui, il est possible de se promener dans cette cité qui est très grande pour son époque. La visite est tout simplement magique.

L’oasis Al-‘Ula et son projet de développement du tourisme

Al-‘Ula est la seule ville dans cette région. C’est pourquoi on peut considérer cette oasis comme la porte d’entrée vers le site de Madâ’in Sâlih. Elle compte à l’heure actuelle seulement 40 000 habitants. Bien que le tourisme ne soit pas encore très développé dans cet endroit du monde, les autorités locales ont mis en place des infrastructures afin d’attirer les voyageurs. Madâ'in SâlihCrédits : Wikimedia Commons

Un projet est d’ailleurs en cours de réflexion en partenariat avec la France qui sera en charge de son développement. Celui-ci devrait aboutir d’ici environ cinq ans et permettrait à un parc naturel, archéologique et touristique de voir le jour. La bonne nouvelle pour nous est que ces trésors architecturaux et culturels qui ont longtemps été cachés seront peut-être bientôt plus facilement accessibles à tous.

Alors, partant ?

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